Tour d’Horizon: des Tentacules, des dés et des étoiles

Ça y est, l’air s’emplit de la magie de Noël chère à Dickens et c’est le moment de la semaine où nous faisons notre Tour d’Horizon hebdomadaire, entre deux vidéos de l’avent qui en veulent à votre portefeuille.

Côté jeu de Rôle, nous pouvons déjà vous dire que nous allons parler dans notre prochain Journal du Rôliste de l’Appel de Cthulhu version 7. Cette version à sortir a un peu cassé Kickstarter et la semaine dernière, Sans Détours a teasé sa traduction dans un style très Alien. Cette mouture sera un peu le Windows 8 de ce jeu, à savoir une grosse révolution qui passera ou qui fera des dégâts. Refonte complète des règles, des caractéristiques (qui passent en pourcentages, adieu le 2D6+2 pour la TAI), du combat et qui, je l’espère, fera disparaître les règles incompréhensibles sur les livres maudits pour acquérir du Mythe. Pour l’instant, vous pouvez vous jeter sur le Quick-starter gratuit qui la présente et voir l’étendue des changements très intéressants et simplifiant bien des points qui vont nous être proposés.

Partons dans les univers généralistes de JDR et voyageons dans le temps avec Simulacres, pour lequel son auteur Pierre Rosenthal a créé un groupe de discussion. Il y a mis à disposition les différentes versions du jeu et il s’agit là d’une petite plongée nostalgique et bien sympathique, en attendant une éventuelle nouvelle édition. Simulacres se voulaient être un jeu générique compatible avec tous les univers possibles qui a amené bien des heures de plaisir, à une épo6264_10152797706629936_2058580653594112753_nque Casus Belli était à son sommet créatif. Dans les éternelles questions/ débats de rôlistes sur quel jeu pour pouvoir initier, eh bien vous avez celui-ci. On y trouvait un système de table à symboles qui couvrait toutes sortes de possibilités. Je le concède, Désir+Instincts n’a pas été le jet le plus commun. En tout cas, cela vaut le détour de mettre la main dessus et d’en tirer la substantifique moelle.

Continuons ce rapide tour d’horizon par une partie du jeu qu’Eric Wujcik renierait presque. Le Dé (one die, 2 dice, pluriel irrégulier). Oui, le petit truc qui fait du bruit derrière la paravent mais qui tombe aussi beaucoup sous la table. En furetant par monts et par vaux numériques je suis tombé sur ses photos qui mettent une certaine ambiance. Si vous voulez vraiment passer pour un amoureux de votre passion, voici une bien agréable idée (et qui limite aussi le sus-nommé fléau des dés-sous-la-table-au moment-critique)

Les dés sont la manifestation la plus étrange de superstition du rôliste. Avouons-le, nous leur donnons tous une personnalité. Dans la famille, il y a le dé que l’on hésite à lancer de peur de gâcher les bons résultats et  celui qui (justement) fait des bons résultats et celui qui est beau mais qui vous lance un sort de jurons au bout de 5 jets lamentablement ratés. Il y a aussi celui qui est le champion de la réussite critique pour le jet inutile de début de partie (négocier le prix de la chambre d’hôtel/auberge) mais qui vous plante sournoisement devant le grand méchant. Bref,  il est toujours la source de grandes manifestations d’émotions car chacun a connu cette sensation quand le dé tourne sur lui-même, arrêtant le temps et toute parole.

On a tous eu cette tendresse pour le débutant (garçon ou fille) qui fait 9 sur un D8  car il/elle a confondu avec le D10. On a tous dit: « Il est bizarre comme dé » en regardant le D4. Et les plus anciens se rappellent tous du dédain (temporaire) que l’on avait pour le D6, maintenant revenu en force. Le dé est finalement ce qui dure le plus longtemps dans la carrière d’un rôliste et l’attachement sentimental est bien compréhensible. Pour ma part, ils ont même quitté ma table de jeu, utilisant un D30 pour interroger mes élèves. Et signe des temps, en cas de creux, on peut même les manger:

A l’époque où l’on voit même des applications pour lancer des dés (si « jouer ou mourir » est votre devise), nous qui croyons avoir tout inventé avons bien tort: Terminons enfin notre petit tour par un énorme horizon. En début de semaine sortait Wanderers (les errants), un film de trois minutes sur l’exploration de l’espace, réalisée par du Suédois Erik Wernquist. C’est presque une version « swedée » (jeu de mots) d’Interstellar, mais avec un texte de Carl Sagan et une magnifique citation d’Herman Melville.

Une autre fantastique initiative est son explication plan par plan avec des images HD de ces derniers qui feront la joie de vos écrans d’ordinateurs. On est loin de Space 1999….

(Avant) (Après)   Allez, petit bonus. Un petit film qui s’appelle Starwars a besoin d’aide. Je ne vous parle pas de la nouvelle bande-annonce qui montre à quel point les fans des bases sont des conservateurs invétérés. Je parle de cette vidéo qui est la même bande-annonce, mais « revue » par George Lucas, s’il était encore aux commandes. Elle est un chef d’œuvre de finesse et d’humour.

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