Tour d’Horizons- Lovecraft et Punisher (entre autres)

Evadons-nous loin d’une triste réalité dans un monde d’horreurs qui sont, elles, fictives.

Alors que Polaris  continue son exploration des fonds Kickstarter, Black Book propose sur sa plateforme Ecryme. Le jeu steampunk par Matagot est très bien parti et le moins que l’on puisse dire est qu’il est graphiquement superbe.

A ne pas confondre, malgré la rime, CRIMES 2ème édition commence demain sur Ulule. On ne peut que leur souhaiter bonne chance pour cette nouvelle tentative.


Nous le disions en titre, HPL va bien. Il va faire l’objet d’une série de romans dans son univers et dont les romans seront dans plusieurs époques, mettant en scène une organisation secrète luttant contre les abominations du Mythe. Une sorte de Delta Green littéraire en quelque sorte. C’est en tout une bien bonne nouvelle qui sera, soyons-en certain, vite suivie de l’annonce d’une traduction.

Pegasus Celebrates Lovecraft with Jones
In a four-book world-rights deal, Claiborne Hancock at Pegasus Books bought a series of interconnected novels from editor Stephen Jones (creator of the Zombie Apocalypse! series) called the Lovecraft Squad. Inspired by the work of horror novelist H.P. Lovecraft (who died in 1937), the books will, Pegasus said, follow “the decades-spanning exploits of a super-secret worldwide organization dedicated to battling the eldritch monstrosities given form in [Lovecraft’s] fevered imagination.” The first book, set for 2017, is called All Hallows Horrow.

En attendant notre dose de Lovecraft, on peut aussi voir l’avancement de la campagne des 5 supplices sur la page facebook de Loïc Muzy.

Et parfois c’est le maître lui-même qui revient. On a en effet retrouvé un manuscrit que l’on croyait perdu dans l’abîme du temps, commandé par Houdini avec qui il avait déjà collaboré (pour Prisonnier des Pharaons), sous la forme d’un traité sur la superstition au nom improbable de « The Cancer of Superstition« . On sait que l’illusionniste avait passé la fin de sa vie à poursuivre les charlatans et que c’est sa mort qui avait empêché la parution de ce traité. La petite touche est qu’on l’a retrouvé parmi une collection de curiosités d’un ancien magasin de magie.

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Vous trouvez encore plus d’infos ici. (lien en anglais mais google est votre ami)


Vous avez peut-être fini votre marathon Daredevil, la série où tout le monde ne cesse de mentionner qu’il habite à Hell’s Kitchen. Adaptation du run de Frank Miller, la série de ne perd rien de sa force par rapport à une excellente saison 1 et c’est aussi une très bon version du Punisher qui nous a été donnée à voir. On ne présente pas Frank Castle, héros des violentes années 70 dont le but premier était de tuer Spiderman. On voit d’ailleurs un clin d’œil à cette couverture au début de la saison.

Héros qui n’hésite pas à tuer, il a de ce fait toujours été en marge du reste de l’univers Marvel. Ses histoires sont sombres et violentes et peuvent aisément s’adapter à tout jeu contemporain.

Pour cette semaine, dans un Soupçon d’Inspiration improvisé, coup de projecteur sur une des histoires les plus intenses et implacables du justicier avec THE SLAVERS. (Les Négriers, chez Panini en VF). Castle s’attaque aux réseaux de prostitution et au trafic humain venant des pays de l’Est. Garth Ennis ne nous épargne aucun détail et la route de Frank est émaillée de rencontres toutes plus sordides les unes que les autres. Il embarque le lecteur dans une histoire où l’on se cache derrière l’épaule de Castle, ne voulant comme lui que l’anéantissement complet des bourreaux. Rien ne nous est épargné et l’on finit étourdi par le déchaînement de violence et un final inoubliable. Cette histoire sombre, sans un sourire, sans une once d’humour, à l’écriture tirée au cordeau à la conclusion douce amère classe THE SLAVERS parmi les plus belles et fortes histoires de Punisher. On sent derrière sa prose tout le dégoût d’Ennis, qui l’exprime par le biais de son personnage.  Celà s’immisce dans les moindres recoins de la narration, admirablement rendu par les dessins de Leandro Fernandez pour une storyline aux nombreuses mises en abymes cathartiques et absolument unique.  Elle est intégralement transposable dans le World of Darkness (Tim Bradstreet était d’ailleurs le cover artist sur la série) d’où elle semble échappée, au propre, comme au figuré.

La semaine prochaine, place à plus de joie, avec Source des Tempêtes de Nathalie Dau, chez les Moutons Electriques. Une perle d’écriture.

Nous vous laissons avec notre Ouverture Ludique de Fate.

_MT_

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